Maxime duveau

Last stop at the gas station
(Dernier Arret a la station service)


Chapter 1 : November 28 - December 19, 2020
\ Chapitre 1 : 28 novembre - 19 décembre 2020

Chapter 2 : January 5 - 30, 2021
\ Chapitre 2 : 5 - 30 janvier 2021

 

CHAPTEr 1
(Chapitre 1)

 

CHAPTEr 2
(Chapitre 2)

 

Lisez la nouvelle écrite par l’artiste !

 
 

TEXTE EN FRANÇAIS CI-DESSOUS

For his first exhibition at Backslash, Maxime Duveau evokes an entity he has been exploring for several years, the buzzing metropolis that is Los Angeles, drawing a parallel between the US west coast city and Conflans - Sainte - Honorine, a typical French suburb. He thus establishes a transition between these two totally contrasting places, creating a connection between two urban images that epitomise ordinary life: the gas station and the crossroads. He takes these everyday subjects and magnifies them, his large - scale drawn and scree n - printed compositions endowing them with regal majesty.

The analogy between the two urban entities unfolds in two stages, one centring on the US megalopolis, the other marked by the gradual emergence of images depicting the French suburb. During the sec ond stage, images of Conflans - Sainte - Honorine penetrate the topography of Los Angeles, but the difference is remarkably subtle, triggering a strong feeling of déjà - vu in the viewer. What the artist does with this dual - layered exhibition is to invite us to take part in two distinct but ultimately inseparable encounters.

Maxime Duveau’s technique is very clearly recognisable. His drawings are based on photographic images he obsessively deconstructs. A single picture can become the model – in the time - honou red sense – for a multitude of works put together in a variety of ways, with the use, in particular, of charcoal, screen printing and Indian ink stamps. For instance, the photograph of a crossroads in Conflans - Sainte - Honorine has several different versions , mirroring the various ways painters depict their muses.

For this new exhibition, the artist has delved into the photographic collection he has been building up for several years, an inexhaustible and unquestionably urban image bank.

The artists explain s his approach: "I use photos as the starting point for my drawings. I print them and lay down a grid, which means I can transfer them to my large - scale drawing; I tape them, I draw, I cut out: it represents most of my working time. Once the image is in pl ace, I start drawing with charcoal, usually, using a dynamic, empirical approach. Then I remove the tape and the drawing is revealed. Even though I'm getting better and better at this method, I leave the door open to accidents, surprises, the possibility o f playing, of redoing things."


At Backslash, Maxime Duveau has completely covered some of the gallery's walls with stamps made using black and white urban images, in a similar approach to the all - over technique. These pictorial settings, given an almost f renetic treatment, are home to drawings that are close to topographic, where architectural worlds mingle with plant - like forms that are at times invasive, possibly unsettling. The artist's musical and film culture is reflected in his complex compositions, steeped in American sixties rock and David Lynch's movies.

Two separate spaces and times rub shoulders here: the bustle of Los Angeles juxtaposed with the stillness of Conflans - Sainte - Honorine; the turmoil of an American megalopolis set against the immuta bility of a French suburb. But the images then fuse and, as the exhibition unfolds, we begin to question what we are seeing. This is where the artist's skill lies: in making us lose our bearings in the feasibility of the two urban spaces, fundamentally so unalike, sharing features.

Maxime Duveau has now added a new colour to his palette of sumptuous black and white: a blue he creates using the cyanotype technique. He thus produces an original multitude of stylistic possibilities as he heralds a new, unexp ected shift in his aesthetic approach.
Born in 1992, Maxime Duveau graduated from Villa Arson National School of Fine Arts in Nice. He has received numerous awards, including the Prix David - Weill and Prix de la Jeune Création - 7000 Art Company. His wor k has been featured in solo exhibitions at prestigious venues including the Fondation pour l'Art Contemporain Claudine et Jean - Marc Salomon in Annecy, and the Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint - Etienne Métropole, curated by Martine Dancer - Mourès. Maxime Duveau has also taken part in a wide array of group exhibitions, such as at EAC les Roches in Le Chambon - sur - Lignon, Institut de France in Paris and Villa Cameline in Nice. His work is included in a number of renowned private and public collections , including at MAMC+ de Saint - Etienne, Ville de Lyon, Fondation Colas and A rtothèque in Pessac.

\

Pour sa première exposition à Backslash, Maxime Duveau convoque une entité avec laquelle il joue depuis plusieurs années, la ville foisonnante de Los Angeles, et lui soumet un parallèle avec une banlieue française typique, Conflans-Sainte-Honorine. Il opère ainsi une transition entre ces deux cités à l'opposé l'une de l'autre, et ce à travers une correspondance entre deux images urbaines lambda par excellence, la station service et le carrefour. Sujets parfaitement ordinaires, il les magnifie et leur offre une majestuosité à travers de grandes compositions dessinées et sérigraphiées.

L'analogie entre les deux entités urbaines se décline en deux temps, l'un consacré à la mégalopole américaine, l'autre présentant une apparition progressive d'images de banlieue française. Lors du second accrochage, des images de Conflans-Sainte-Honorine s'immiscent dans la topographie de Los Angeles mais la différence reste si subtile que le spectateur se trouve saisit d'une impression de déjà-vu. Avec cette une exposition double, l'artiste invite à deux rendez-vous distincts finalement indissociables.

La technique de Maxime Duveau est incontestablement reconnaissable. Ses dessins sont réalisés à partir d'images photographiques décomposées de manière obsessionnelle. Un seul cliché peut devenir le modèle (tel qu'il a été décrit durant des siècles) pour une multitude d'œuvres composées de manière hétéroclite, par le biais notamment du fusain, de la sérigraphie ou encore du tampon à l'encre de Chine. Ainsi la photographie d'un carrefour de Conflans-Sainte-Honorine se décline sous plusieurs formes, à la manière d'un peintre et sa muse.

Pour cette nouvelle exposition, l'artiste s'est plongé dans le répertoire photographique qu'il crée depuis des années maintenant, banque d'images inépuisable et incontestablement urbaine.

L'artiste explique: «Je pars de photos pour réaliser mes dessins. Je les imprime, je fais une mise au carreau, ce qui me permet de les reporter sur mon grand dessin, je scotche,je dessine, je découpe... c’est la majeure partie de mon temps de travail. Une fois l’image posée je viens ensuite dessiner au fusain, le plus souvent, de manière dynamique, empirique. J’enlève ensuite les scotchs et le dessin se révèle. Même si je maîtrise de mieux en mieux ce procédé, je me laisse la possibilité d’accidents, de surprises, la possibilité de jeux, de rejouer.»

A Backslash, Maxime Duveau recouvre totalement certains murs de la galerie de tampons réalisés à partir d'images citadines en noir et blanc, à la manière du all-over. Ces écrins picturaux, travaillés de manière quasi frénétique, accueillent des dessins presque topographiques où les univers architecturaux se mêlent à des formes végétales parfois envahissantes, voire inquiétantes. Toute la culture musicale et cinématographique de l'artiste rejaillit dans ses compositions complexes empreintes de rock américain des sixties et de longs métrages lynchiens.

Ici, deux espaces temps distincts se côtoient: la fourmilliance de Los Angeles confrontée à la quiétude de Conflans-Sainte-Honorine; l'agitation d'une mégalopole américaine face à l'immuabilité d'une banlieue française. Mais les images finissent par se confondre et, au fur et à mesure de l'exposition, l'on commence à se questionner sur ce que l'on regarde. C'est toute la maestria de l'artiste, arriver à nous perdre dans les possibles traits communs de ces deux urbanités, si opposées à la base.

À cette somptuosité de noir et blanc, Maxime Duveau ajoute désormais une nouvelle couleur à sa palette, le bleu qu'il décline par la technique du cyanotype. Il offre ainsi une multitude originale de possibilités stylistiques et annonce une évolution insoupçonnée dans son travail esthétique. Né en 1992, Maxime Duveau est diplômé de la Villa Arson à Nice. Il est récipiendaire de nombreux prix, notamment le prix David-Weill ou encore le Prix de la Jeune Création -7000 Art Company.
Son travail a bénéficié d'expositions personnelles dans des lieux prestigieux dont la Fondation pour l'art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon à Annecy et le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne sous le commissariat de Martine Dancer-Mourès. Maxime Duveau a également participé à de nombreuses expositions collectives, notamment à l’EAC les Roches, à l'Institut de France ou encore la Villa Cameline de Nice.Ses œuvres sont présentes dans des collections privées et publiques de renom, dont le MAMC+ de Saint-Etienne, la Ville de Lyon, la Fondation Colas et l'artothèque de Pessac.


PRESS \ PRESSE

Valérie Toubas et Daniel Guionnet, “PORTRAIT D’ARTISTE / MAXIME DUVEAU”, Point Contemporain, 2021
“Les 9 expos Dans Les Galeries Dès Aujourd’hui”, @expos.etmoi, 2021
Elodie Cabrera, “Maxime Duveau”, Telerama Sortir, 2021
Thomas Richardson, “Yvelines. Exposition : entre photographie et dessin, Maxime Duveau superpose Los Angeles et Conflans-Sainte-Honorine”, 78 actu, 2021

Point contemporain #19, 2020
Marie-Elisabeth de la Fresnaye, “Réouverture des galeries : Backslash, Mor Charpentier, Templon, Anne-Sarah Benichou…”, Fomo-vox, 2020