Clemens wolf

can’t touch this



January 25 - February 22, 2020
opening Saturday, January 25, from 2 to 9 pm

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25 janvier - 22 février 2020
vernissage le samedi 25 janvier de 14h à 21h

 
 

COMMUNIQUÉ EN FRANÇAIS CI-DESSOUS

Two linked exhibitions taking place simultaneously in two different cities. Austrian artist Clemens Wolf is coupling his third Backslash exhibition with a show opening at the same time at Galerie Steinek in Vienna. The two exhibitions are designed to form a single unit, with Can't Touch This in Paris focusing on fragile, electric blue pigment paintings and sculptures, while Can Touch This in Austria features metallic black clay tiles. Creating contrasts and playing with the pieces, the artist is giving one room in each gallery the same aesthetics so the two spaces look alike. 

At Backslash, Can’t Touch This assembles a series of delicate and precious pieces. Wolf uses pigments and oil on aluminium, which brings a velvety quality and soft materiality underpinned by the bright blue tones. For his mural series, he has produced a geometric pattern with a piece of metal he moves across the canvas like a brush. The artist starts by applying a thick coat of oil paint then creates a highly textured monochrome composition by pressing the metal into the paint. Next he adds the blue pigment, and the abstract yet figurative final composition takes form without touching the support. These are markedly dense paintings featuring thick layers of monochrome abstraction. Wolf also employs this technique in the sculptures he designed expressly for the Parisian gallery. Deep blue monoliths rise up like statues controlling the flow of the show. The trademark blue from Wolf’s palette corresponds to an approach to colour much like the International Klein Blue, reminding us of the Yves Klein’s obsessive research and explorations.

Wolf’s works read like intriguing yet disturbing landscapes. The misty aspect of the Austrian artist’s pieces seem to be born from a distant memory or dream, intensifying the nebulous feeling. The electric blue is an enthralling presence that inexorably draws the viewer’s gaze as grid-like patterns emerge. Fascinated by ruins and the idea of borders, Wolf obsessively repeats barrier motifs in his series, thus introducing optical distance between viewer and subject. 

The Vienna series will be shown on the gallery’s ground level. Similarly to floor tiles, the pieces are based on traditional construction techniques. Wolf makes them using grog then hand-paints them and fires them in the style of Japanese raku enamelling, a method that uses very high temperatures. These incandescent, metallic-looking pieces strongly contrast with the fragile and hazy paintings hanging on the walls.

While the artist turns tiles into pieces of art in Vienna by putting them on the wall, in Paris he makes them into sculptures. The works  constantly converge in multiple dimensions, contrasting with each other.

Clemens Wolf’s work has won multiple prizes in Austria and been displayed in a wide range of countries, including Germany, Switzerland, China, Israel, the United States and Hong Kong. His pieces feature in various Austrian public collections, including at the prestigious Albertina Museum and Essl Museum in Vienna.

Can touch this, Galerie Steinek, January 16 - March 4

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Deux expositions conjointes, au même moment, dans deux villes différentes. L'autrichien Clemens Wolf propose de jumeler sa troisième exposition à Backslash à celle qu'il inaugure au même moment à la galerie Steinek de Vienne. Réfléchies comme un seul ensemble, Can't Touch This à Paris montre de fragiles peintures de pigments bleu électrique, tandis que Can Touch This en Autriche propose des carrés d'argile noirs métallisés. L'artiste joue sur les contrastes et avec les œuvres : un espace dans chaque galerie est esthétiquement identique à l'autre, de sorte que l'on sort de l'exposition à Vienne pour entrer dans celle de Paris.

A Backslash, Can't Touch This rassemble des œuvres délicates et précieuses. Wolf utilise de l'huile et des pigments sur aluminium, leur conférant ainsi un aspect velouté et une douceur de matière soutenue par la couleur bleue vive. Pour la série des œuvres murales, le motif géométrique est réalisé à l'aide d'une pièce de métal qu'il déplace, comme un pinceau, sur la surface de la toile. L'artiste commence par appliquer une couche épaisse de peinture à l'huile, puis crée une composition monochrome très texturée en imprimant le métal dans la peinture. Il ajoute ensuite le pigment bleu et la composition finale, à la fois abstraite et figurative, se réalise sans toucher le support. Très en matière, ces tableaux présentent des couches épaisses d'abstractions monochromes. Wolf décline également cette technique à travers des sculptures expressément pensées pour la galerie parisienne. Des monolithes du même bleu intense se dressent tels des statues qui rythment l'exposition. Cette couleur caractéristique de la palette de Wolf se définit comme une volonté chromatique proche de l'International Klein Blue et rappelle les recherches obsédantes du maître niçois.

Ces œuvres se déploient comme des paysages à la fois intrigants et inquiétants. L'aspect vaporeux des pièces de l'autrichien semble issu d'un songe ou d'un lointain souvenir, et exacerbe cette impression nébuleuse. La couleur bleue électrique fascine et attire inexorablement le regard tandis que les motifs qui apparaissent rappellent des grilles. Fasciné par les ruines et l’idée de frontière, Wolf multiplie de manière obsessionnelle les motifs de barrière dans ses séries et crée ainsi une distance optique entre le spectateur et le sujet. 

La série viennoise sera présentée dès l'entrée de l'exposition parisienne. Tels des carrelages de revêtement de sol, les pièces reprennent des techniques séculaires de construction. Elles sont réalisées en argile chamottée puis peintes à la main et enfin brûlées à la façon de l'émaillage du raku japonais, méthode de cuisson à très haute température. Ces œuvres à l'aspect métallique et incandescent contrastent fortement avec les tableaux fragiles et vaporeux accrochés aux murs. 

Tandis qu'à Vienne, l'artiste transforme ces carrés d'argile en œuvres en les plaçant aux murs, à Paris il les fait sculptures. Les différentes séries se révèlent les unes aux autres et ouvrent de multiples dimensions de lecture.

Le travail de Clemens Wolf a été récompensé par plusieurs prix en Autriche et a été exposé dans de nombreux pays, notamment l’Allemagne, la Suisse, la Chine, Israël ou encore les Etats-Unis et Hong Kong. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques autrichiennes, dont celle du prestigieux Albertina Museum et celle du Musée Essl de Vienne.

Can touch this, Galerie Steinek, 16 janvier - 4 mars

PRESS \ PRESSE

“Clemens Wolf : bleu sans frontière”, The Steidz magazine, 2020